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    • 专利摘要:
    L'invention a pour objet un dispositif polyvalent de montage d'un appareillage à partir d'une plateforme, comportant un bras de suspension (1) constitué de deux parties, respectivement une partie de support (11) et une partie pivotante (12) disposées dans le prolongement l'une de l'autre et reliées par deux flasques de jonction (51, 52) appliqués l'un sur l'autre par des moyens de serrage amovibles.Selon l'invention, la partie de support (11) du bras forme un boîtier rigide (4) limité par une paroi externe cylindrique (40) centrée sur l'axe horizontal (10) et s'étendant de part et d'autre d'une partie centrale (43) prenant appui sur l'embase fixe (2) par l'intermédiaire d'un palier (3) de centrage sur l'axe vertical (20) de rotation du bras et la partie pivotante (12) du bras est portée par un arbre de centrage (6) fixé sur le flasque tournant (52) et prenant appui sur le boîtier (4) par deux roulements écartés (63, 64), sur lequel est appliqué un couple de commande du pivotement de la partie (12) du bras, autour de son axe horizontal.Une telle disposition assure une répartition des charges appliquées qui permet d'éviter les risques de blocage de la rotation et du pivotement du bras posé vers le bas pour le passage de l'appareillage en position d'entretien au dessus de la plateforme, ou bien lorsqu'il est posé vertcalement vers le haut, son rabattement à l'horizontale sur la plateforme.
    公开号:EP3700006A1
    申请号:EP20000073.5
    申请日:2020-02-19
    公开日:2020-08-26
    发明作者:Luigi Pillosio
    申请人:Luigi Pillosio；
    IPC主号:H01Q3-00
    专利说明:
    [0001] L'invention a pour objet un dispositif polyvalent de montage d'un appareillage tel qu'une ou plusieurs antennes de télécommunication, à partir d'une plateforme surélevée.
    [0002] Le développement des réseaux de télécommunications nécessite la mise en place, sur le territoire, d'un grand nombre d'antennes de réception et d'émission des ondesPour permettre une bonne transmission des ondes, ces antennes doivent être placées en position élevée. On peut construire, à cet effet, des pylônes mais ceux-ci sont peu esthétiques et coûteux et, souvent, mal acceptés par les riverains. Lorsque cela est possible, en particulier en zone urbaine, on préfère, donc, installer les antennes sur des plateformes surélevées, en particulier les terrasses d'immeubles de grande hauteur dominant l'environnementLes antennes sont constituées, habituellement, de panneaux servant pour l'émission et la réception des signaux et dont les dimensions sont variées, par exemple une hauteur pouvant dépasser 2,60 m pour une largeur d'environ 55 cm et une épaisseur comprise entre 30 et 55 cmCes antennes peuvent être fixées par des brides sur des mâts métalliques verticaux fixés à leur base sur une embase scellée sur la terrassé formant le toit de l'immeuble.Cependant, l'antenne doit être accessible pour procéder à des opérations de maintenance ou de réglage. En effet, l'antenne doit être dirigée vers la zone d'où viennent les signaux ou bien celle vers laquelle ils doivent être émis. Il faut donc pouvoir régler l'azimut, c'est-à-dire l'angle d'orientation horizontale de l'antenne ou bien le tilt, c'est-à-dire l'angle de l'antenne par rapport à la vertical.Pour effectuer de tels réglages ou, éventuellement, remplacer l'antenne, un opérateur doit donc pouvoir accéder à celle-ci, par exemple au moyen d'une échelle. Toutefois, sur un immeuble de grande hauteur, ces opérations peuvent être dangereuses et il est donc préférable de rabattre l'antenne à l'horizontale pour procéder aux opérations de maintenance au niveau de la plateforme.A cet effet dans un dispositif de ce type, décrit, dans le document FR 2 844 640 , le mât de support de l'antenne est relié à l'embase fixée sur la terrasse par un organe de liaison articulé autour d'un axe de façon à pouvoir rabattre le mât, avec l'antenne, de la position de service verticale à la position horizontale de maintenance et réciproquement. Pour faciliter la manœuvre, le mât peut être relié à l'embase fixe par un ressort de compensation du poids de l'appareillage.Cependant, une telle antenne se dressant verticalement au dessus d'une terrasse élevée est très visible. Il est, certes prévu, dans le document FR 2 844 640 cité plus haut, d'équiper le mât d'un radôme cylindrique entourant l'antenne et donnant à l'ensemble l'aspect d'un fausse cheminée mais le résultat reste peu esthétique, d'autant plus que l'on peut être amené à poser plusieurs antennes sur un même terrasse, en raison du développement des réseaux.
    [0003] D'autre part, les terrasses d'immeubles sont soumises à des vents parfois violents qui nécessitent un haubanage du mât et sont, en outre, souvent encombrées par des cheminées, des appareillages de commande des ascenseurs ou des installations de climatisation. Il est, donc, parfois difficile de trouver un emplacement bien orienté permettant, non seulement de fixer le mât sur la terrasse en position verticale de service mais aussi de disposer de l'espace libre nécessaire pour rabattre l'antenne en position horizontale d' entretien.C'est pourquoi, il est souvent jugé préférable de faire descendre l'antenne verticalement le long de la façade de l'immeuble au dessous du niveau de la terrasse afin qu'elle soit moins visible et moins soumise au vent. Dans ce cas, l'antenne est généralement montée sur un organe de support allongé qui est fixé à l'extrémité libre d'un bras de suspension s'étendant horizontalement en porte à faux à partir d'une pièce d'embase scellée sur la plateforme, et à un niveau lui permettant de passer au dessus de l'acrotère qui, souvent, limite la terrasse.Toutefois, il faut aussi avoir la possibilité de ramener l'antenne au dessus de la plateforme, pour procéder, en toute sécurité, à des opérations de réglage et d'entretien ou pour la remplacer.Divers dispositifs de suspension ont été proposés à cet effet.Ainsi, le document FR 2 815 476 décrit un dispositif de suspension dans lequel l'antenne est montée coulissante verticalement le long d'un organe de support formant un guidage vertical qui descend le long de la façade et est fixé par une articulation à l'extrémité d'un bras de suspension horizontal passant au dessus de l'acrotère. Pour passer en position d'entretien au dessus de la plateforme, l'antenne est d'abord relevée par coulissement le long de ce guide vertical, dans une position haute pour laquelle son centre de gravité se trouve au niveau de l'articulation sur l'extrémité du bras de suspension. Un mécanisme commande, alors, le basculement de l'organe de support avec l'antenne autour de l'axe d'articulation pour l'appliquer, en position horizontale, sur le bras de suspension que l'on peut alors faire tourner autour de l'axe vertical de l'embase pour placer l'ensemble dans une position horizontale d'entretien, parallèle à la façade.Un tel dispositif fait appel à des mécanismes assez complexes de commande du coulissement et du basculement de l'antenne. Or, de tels mécanismes sont placés à l'extérieur et, donc, soumis aux intempéries pendant d'assez longues périodes, ce qui entraîne un risque de blocage de l'ensemble. Dans une une disposition plus simple, décrite dans le document FR 2 824 956 , le bras de suspension forme une potence basculante portant, à son extrémité libre, l'organe de support de l'antenne et formant une poutre de support montée rotative, autour d'un axe horizontal, sur un berceau qui prend appui sur une embase fixe avec possibilité de rotation autour d'un axe vertical. Il est ainsi possible, par rotation autour de l'axe horizontal, de placer le bras en position verticale, avec l'antenne à l'horizontale, puis de faire tourner le berceau portant l'ensemble autour de l'axe vertical pour faire passer l'antenne au dessus de la plateforme, dans une position d'entretien parallèle à la façade.
    [0004] Cependant, pour compenser le poids de l'appareillage et faciliter le basculement du bras de suspension, celui-ci doit être prolongé au delà de l'axe horizontal de rotation, par une partie portant, à son extrémité opposée, un contrepoids d'équilibrage du poids de l'appareillage. Il en résulte un allongement du bras qui doit être placé à une certaine hauteur au dessus de la plateforme pour permettre le basculement de l'ensemble.De ce fait, l'ensemble du dispositif est assez encombrant il est parfois difficile de trouver un espace libre suffisant pour le monter sur la plateforme. C'est pourquoi, le document FR 2 824 956 prévoit d'appliquer l'embase fixe sur la face latérale de l'acrotère, le berceau de support étant placé au dessus du niveau supérieur de celle-ci. Mais un acrotère n'est pas, normalement, prévu pour supporter une charge aussi.importante.Il est, donc, préférable que l'antenne soit amenée dans un plan horizontal par pivotement autour de l'axe du bras de support qui reste, alors, horizontal et tourne, ensuite, autour d'un axe vertical pour amener l'antenne au dessus de la plateforme.Pour résoudre de tels problèmes, le même inventeur a déjà proposé, dans le brevet français N° 2 898 180 , de réaliser un bras de support de l'appareillage constitué de deux parties coaxiales enfilées l'une de l'autre, respectivement une partie externe portant l'appareillage et montée pivotante, autour d'un axe horizontal, sur une partie interne prenant appui, sur une embase fixée sur la plateforme, avec possibilité de rotation autour d'un axe vertical.En position de service, l'antenne est suspendue, le long de la façade, à l'extrémité libre de la partie externe du bras qui s'étend à l'extérieur de la plateforme. Pour passer en position d'entretien, on commande d'abord le pivotement de la partie externe du bras de support autour de son axe, pour amener l'antenne en position horizontale, puis on commande une rotation de l'ensemble du bras autour de l'axe vertical de l'embase pour faire venir l'antenne au dessus de la plateforme, afin de procéder confortablement aux opérations d'entretien.En situation normale, une telle disposition donne entière satisfaction. Cependant, l'ensemble de l'organe de support et de l'appareillage est relativement lourd et le montage des deux parties du bras de suspension emmanchées l'une dans l'autre détermine des frottements importants qui peuvent entraîner un blocage du pivotement.C'est pourquoi, dans une autre disposition, décrite dans le même document FR 2 898 180 , les deux parties du bras de suspension ne sont plus emmanchées mais placées dans le prolongement l'une de l'autre en les reliant, à leurs extrémités en vis à vis, par deux flasques de jonction circulaires appliqués et serrés l'un contre l'autre par des boulons qui passent dans des lumières circulaires ménagées sur l'un des flasques, afin de permettre le pivotement, autour de l'axe, de la partie externe du bras, après desserrage des boulons. Il faut, cependant, maintenir le centrage sur l'axe de pivotement des deux parties du bras. Pour cela, l'un des flasques est muni d'un collet circulaire s'étendant en saillie pour s'engager dans une portée cylindrique ménagée sur l'autre flasque. Cependant, en raison de l'effet de bras de levier résultant de la longueur du bras de suspension, il existe encore un certain risque de.blocage du pivotement.Bien d'autres dispositions ont été proposées pour monter un appareillage sur une plateforme surélevée mais il existe toujours un risque de blocage des divers mécanismes prévus pour placer l'antenne en position horizontale et la faire venir au dessus de la plateforme.Or l'évolution de la technique conduit à une augmentation sensible du poids de l'appareillage et, par conséquent, des risques de blocage, à moins d'utiliser des dispositions plus complexes et plus couteuses.
    [0005] L'invention a, donc pour objet de remédier à de tels inconvénients grâce à une nouvelle disposition particulièrement simple, qui permet, par une meilleure répartition des différentes charges, de réduire et, même, de supprimer pratiquement tous les risques de blocage des parties tournantes pendant le passage de la position de service le long de la façade à la position d'entretien au dessus de la plateformes.Mais, en outre, les dispositions selon l'invention permettent de réaliser un ensemble particulièrement compact pouvant être placé sur des plateformes relativement encombrées.Grâce à l'invention, il sera donc possible de proposer aux opérateurs un dispositif polyvalent pouvant être utilisé, non seulement pour suspendre l'appareillage le long de la façade, mais également pour le fixer sur un mât vertical avec possibilité de rabattage en position horizontale d'entretien et répondant, ainsi, à tous les besoins.
    [0006] L'invention concerne, donc, un dispositif polyvalent de montage d'un appareillage sur une plateforme, comportant un bras de support s'étendant horizontalement à partir d'une embase fixée sur la plateforme et constitué de deux parties disposées dans le prolongement l'une de l'autre et centrées sur un même axe sensiblement horizontal, respectivement une partie interne prenant appui sur l'embase fixée sur la plateforme et montée rotative sur celle-ci autour d'un axe vertical et une partie externe portée par la partie d'appui, montée pivotante sur celle-ci autour de l'axe et munie, à une extrémité libre, de moyens de fixation d'un organe allongé de support de l'appareillage dans une position perpendiculaire à l'axe, des moyens de solidarisation des extrémités en vis-à-vis des deux parties du bras comprenant deux flasques de jonction maintenus appliqués l'un sur l'autre par des moyens de serrage amovibles, respectivement un flasque fixe monté sur une extrémité externe de la partie d'appui et un flasque tournant monté sur une extrémité interne de la partie externe pivotante du bras, et des moyens de commande du pivotement de la partie externe du bras autour de l'axe horizontal, après desserrage des flasques, pour faire passer l'appareillage, d'une position verticale de service à une position horizontale d'entretien au dessus du niveau de la plateforme.Conformément à l'invention, la partie d'appui du bras forme un boîtier creux limité par une paroi rigide cylindrique centrée sur l'axe horizontal et s'étendant de part et d'autre d'une partie centrale prenant appui sur l'embase fixe par l'intermédiaire d'un palier de centrage sur l'axe vertical de rotation du bras, entre une extrémité externe sur laquelle est monté le flasque tournant et une extrémité interne sur laquelle sont montés les moyens de commande du pivotement, et la partie externe pivotante du bras est portée, après desserrage des flasques, par un arbre de centrage monté rotatif, autour de l'axe, sur deux paliers à roulements écartés prenant appui sur la paroi externe du boîtier, de part et d'autre du palier de centrage sur l'axe vertical, ledit arbre de centrage s'étendant axialement, dans le prolongement de la partie pivotante du bras, sur une longueur supérieure à celle du boîtier, entre deux extrémités dépassant à l'extérieur de celui-ci, respectivement une extrémité interne sur laquelle est calé en rotation le moyen de commande du pivotement et une extrémité externe passant dans un orifice central du flasque fixe de jonction et fixée sur la partie centrale du flasque tournant de telle façon que l'ensemble constitué par la partie pivotante du bras prolongée par ledit arbre de centrage forme une pièce monobloc.Dans un mode de réalisation préférentiel, les paliers à roulement d'appui de l'arbre de centrage sur le boîtier comprennent chacun une cage à billes interposée entre un anneau externe enfilé dans un alésage correspondant du boîtier et un anneau interne enfilé sur un alésage correspondant de l'arbre de centrage.De façon particulièrement avantageuse, le flasque fixe de jonction forme une plaque annulaire soudée sur une extrémité externe du boîtier, perpendiculairement à l'axe de celui-ci et que la partie centrale du flasque tournant est munie d'un orifice à section polygonale dans lequel s'engage l'extrémité externe, de section conjuguée, de l'arbre de centrage, cette dernière étant soudée sur le pourtour de l'orifice central du flasque tournant, de façon à solidariser l'arbre de centrage avec la partie pivotante du bras.Selon une autre caractéristique préférentielle, le moyen de commande de la rotation de la partie pivotante du bras est un réducteur à vis sans fin monté dans un carter fixé sur l'extrémité interne du boîtier et comprenant une vis sans fin engrenant avec une roue à denture hélicoïdale, qui est enfilée et calée en rotation sur une tige axiale s'étendant au-delà de l'extrémité interne de l'arbre de centrage et dans le prolongement de celui-ci, à l'extérieur du boitier.Dans ce cas, la roue et la vis sans fin du réducteur sont placées entre deux parois latérales du carter qui sont montées rotatives sur des roulements enfilés aux deux extrémités de la tige axiale.
    [0007] En outre, l'extrémité interne du boîtier peut, avantageusement, être fermée par une plaque interface comprenant une partie centrale fixée sur l'extrémité interne du boîtier et deux oreilles latérales sur lesquelles peut être fixé, de façon amovible, le carter du réducteur à vis sans fin.Par ailleurs, lorsque la partie supérieure de l'embase est en forme de colonne cylindrique centrée sur un axe vertical, il est particulièrement avantageux que le boîtier formant la partie interne d'appui du bras soit fixé dans sa partie centrale sur une pièce de centrage axial formée d'un tube cylindrique centré sur un axe perpendiculaire à celui du boîtier et venant s'enfiler avec jeu sur la colonne cylindrique de l'embase qui est fermée, à sa partie supérieure, par une plaque portant le palier de centrage vertical du bras qui comporte, de préférence, une bille porteuse unique prenant appui sur une face centrale inférieure du boîtier creux et reposant sur un roulement à billes monté sur la plaque de fermeture supérieure de la colonne de l'embase.Selon une autre caractéristique préférentielle de l'invention, ce tube de centrage (80) prend appui sur la colonne de l'embase par l'intermédiaire d'au moins deux chemins de roulement horizontaux ménagés sur au moins deux niveaux écartés en hauteur et interposés entre la face cylindrique externe de la colonne et la face interne de la paroi du tube de centrage.Dans ce cas, chaque chemin de roulement comprend avantageusement une série de billes jointives disposées sur la périphérie de la colonne entre deux collets circulaires soudés sur la face externe de celle-ci et s'étendant horizontalement sur deux niveaux écartés d'une hauteur correspondant au diamètre des billes et l'espace entre les collets est rempli d'une couche de graisse de maintien des billes par adhérence. A cet effet, le tube de centrage est muni, au niveau correspondant à chaque chemin de roulement, dans la position d'appui du boîtier sur le palier, d'au moins un orifice traversant la paroi du tube et pouvant être équipé d'un graisseur pour l'introduction sous pression de graisse dans l'espace entre les collets.D'autre part, pour assurer une liaison d'encastrement entre le bras de support et le tube de centrage axial, ce dernier peut être muni, à sa partie supérieure, de deux orifices circulaires alignés dans lesquels est enfilée et soudée la paroi cylindrique du boîtier, ce dernier prenant appui, dans sa partie centrale, sur le palier de centrage vertical, par l'intermédiaire d'une plaque transversale soudée sur le tube de centrage et passant légèrement au dessous de la paroi cylindrique du boîtier, de façon que ce dernier ne risque pas d'être déformé par les efforts d'appui sur le palier.Par ailleurs, l'invention peut, avantageusement, s'appliquer au montage sur une plateforme, d'un appareillage comportant au moins deux antennes placées l'une à coté de l'autre, le dispositif comprenant, alors, au moins deux organes allongés de support des antennes, respectivement un premier organe allongé de support d'une première antenne formant un mât fixé sur l'extrémité de la partie pivotante du bras et portant un second organe allongé de support d'une seconde antenne qui est relié au premier organe et maintenu écarté de celui-ci par des.entretoises.
    [0008] En outre, pour faciliter le montage, sur une plateforme, de l'ensemble du dispositif, la paroi cylindrique du tube de centrage et la paroi de la colonne de l'embase sont percées, respectivement, d'orifices diamétralement opposés qui sont placés de façon à venir en coïncidence au même niveau, dans la position d'appui du boîtier sur le palier, pour le passage d'une tige de blocage amovible des deux parois enfilées l'une dans l'autre pendant le transport du bras de support avec l'embase sur le site de montage de l'appareillage.De la sorte, après la construction d'une embase ayant une partie supérieure en forme de colonne et comportant, à sa base, une plaque de fixation sur la plateforme, ainsi que d'un bras de support comprenant une partie pivotante et une partie d'appui formée d'un boîtier rigide fixé sur un tube de centrage qui est équipé, à l'avance, de deux chemins de roulement écartés, la colonne de l'embase est, d'abord, enfilée dans le tube de centrage et solidarisée de façon amovible avec celui-ci, afin de pouvoir transporter l'ensemble sur le site de montage de l'appareillage et l'embase est, alors, fixée sur la plateforme par sa plaque puis désolidarisée du tube de centrage, le dispositif étant, alors prêt pour la mise en service de l'ppareillage.
    [0009] D'autres caractéristiques avantageuses apparaîtront dans la description suivante de certains modes de réalisation, décrits à titre d'exemple et représentés sur les dessins annexés La figure 1, est une vue, en coupe axiale, de l'ensemble du dispositif de montage. La figure 2, est une vue de coté, en, en élévation, de l'ensemble du dispositif de montage. La figure 3, est une vue de détail de la partie supérieure de l'embase, le réducteur étant enlevé. La figure 4, représente l'élévation suivant la coupe AA de l'appareillage. La figure 5, est une vue partielle, à échelle agrandie, du palier de centrage vertical du bras de support. La figure 6, est une vue partielle, à échelle agrandie, de la jonction entre les flasques de jonction des deux parties du bras support. La figure 7, est une vue en coupe verticale, à échelle agrandie, de la pièce de centrage axial de la partie d'appui du bras de support sur l'embase. La figure 8, est une vue en élévation du dispositif de montage d'une antenne suspendue le long de la façade d'un iimmeuble. La figure 9, est une vue en élévation du dispositif de montage d'une antenne sur un mât vertical. La figure 10, est une vue en élévation d'un dispositif portant deux antennes coplanaires.
    [0010] La figure 1 montre, en coupe verticale, un mode de réalisation préférentiel d'un dispositif de suspension (A) selon l'invention, placé sur une plateforme surélevée (B) et comportant un bras de suspension 1, centré sur un axe horizontal 10, qui s'étend, en position de service, jusqu'à l'extérieur de la plateforme (B) et comprend deux parties placées dans le prolongement l'une de l'autre, respectivement une partie interne de support 11 prenant appui sur une embase 2 fixée sur la plateforme (B) et une partie externe pivotante 12 portant, à son extrémité libre, une plaque 13 de fixation d'un organe allongé 14 de support d'un appareillage tel qu'une antenne non représentée sur le dessin.
    [0011] Dans la disposition représentée, en particulier, sur la figure 8, l'organe de support 14 de l'antenne est suspendu, en position de service, à l'extrémité de la partie externe 12 du bras 1 et peut être placé à l'horizontale pour passer en position d'entretien, au dessus de la plateforme B. Pour cela, la partie externe 12 du bras est montée pivotante, autour de l'axe horizontal 10, sur la partie interne 11 qui prend appui sur l'embase 2 par un palier 3 de centrage autour d'un axe vertical 20. Il est ainsi possible de placer d'abord l'appareillage en position horizontale, au dessus de l'acrotère, puis de faire tourner l'ensemble du bras autour de l'axe 20 afin de placer l'appareillage en position d'entretien au dessus de la plateforme.
    [0012] Comme le montre en détail la figure 1, les deux parties 11 et 12 du bras 1 sont reliées par deux flasques de jonction appliqués l'un sur l'autre, respectivement un premier flasque 51 fixé sur le coté externe de la partie de support 11 du bras 1 et un second flasque 52 qui est fixé sur l'extrémité interne de la partie pivotante 12 portant l'appareillage et est maintenu appliqué sur le premier flasque 51 par des boulons de serrage 53 afin de solidariser les deux parties du bras.
    [0013] Pour placer l'antenne en position horizontale, les boulons 53, sont desserrés de façon que les deux flasques 51, 52 puissent glisser l'un sur l'autre afin de permettre le pivotement de la partie externe 12 autour de l'axe horizontal 10. A cet effet, les boulons 53, montés sur le flasque tournant 52, passent dans des lumières circulaires 54 ménagées sur le flasque fixe 51.
    [0014] Comme on l'a indiqué, la disposition décrite dans le brevet 2898180 présente plusieurs risques de blocage. En effet, pour maintenir l'alignement des deux parties 11, 12 du bras, l'un des flasques de jonction est muni d'un collet qui s'engage dans une portée cylindrique ménagée sur l'autre flasque. De plus, pour permettre la rotation du bras autour de l'axe vertical 20, la partie d'appui 11 est portée, soit par deux demi-coquilles serrées sur l'extrémité tubulaire de l'embase et reposant sur un collet circulaire, soit par un pied vertical muni, à sa base, d'un plateau reposant sur un plateau correspondant de l'embase.
    [0015] Or, comme la partie d'appui 11 du bras doit être assez longue pour passer au dessus de l'acrotère, il en résulte un effet de bras de levier qui entraîne des risques de blocage, non seulement du pivotement de l'antenne autour de l'axe horizontal, mais également de la rotation de l'ensemble autour de l'axe vertical et de tels risques sont d'autant plus importants que le dispositif est placé à l'extérieur et que les divers mécanismes et articulations sont soumis aux intempéries pendant un temps assez long entre deux périodes d'entretien ou de réglage de l'appareillage.
    [0016] La présente invention a donc pour objet une disposition nouvelle de l'ensemble des parties tournantes permettant d'éviter ou, au moins, de réduire les risques de blocage, d'une part grâce à une excellente répartition des charges appliquées et, d'autre part, grâce à une meilleure protection des divers mécanismes contre les intempéries et les risques de pollution diverses.
    [0017] Tout d'abord, la partie d'appui 11 du bras 1 est constituée d'un tube rigide à axe horizontal formant un boîtier cylindrique 4 centré sur l'axe horizontal 10, qui prend appui sur l'embase 2 dans sa partie centrale 43 en reposant sur un palier 3 de centrage sur l'axe vertical de rotation 20. De plus, ce boîtier 4 ne s'étend que sur une longueur réduite, de part et d'autre de l'axe, entre un coté externe 42 de maintien de la partie pivotante 12 du bras et un coté interne 41 sur lequel sont montés des moyens 7 de commande du pivotement de la partie externe 12 autour de l'axe horizontal 10 du boîtier tubulaire 4 formant la partie interne 11 d'appui du bras 1.
    [0018] D'autre part, la partie externe pivotante 12 du bras prend appui sur la partie interne 11 par l'intermédiaire d'un arbre de centrage 6 qui s'étend axialement à l'intérieur du boîtier 4, dans le prolongement de la partie 12 et forme avec celle-ci une pièce monobloc, comme le montre la figure 3. Cet arbre 6 est centré et prend appui sur la paroi externe cylindrique 40 du boîtier 4 par l'intermédiaire de deux paliers à roulement écartés 63, 64 placés aux deux extrémités du boîtier 4, de part et d'autre de l'axe vertical de rotation 20 et maintenus écartés par un tube entretoise 65 dans lequel est enfilé, avec jeu, l'arbre de centrage 6.
    [0019] Ainsi, la charge et les couples de rotation appliqués par la partie pivotante 12 sur la partie d'appui 11 sont repris et transmis à celle-ci, non pas par les flasques de jonction 52, 51 appliqués l'un sur l'autre, mais par les deux roulements 63, 64 de l'arbre de centrage 6 qui prennent appui aux deux extrémités du boîtier 4, en deux zones écartées de part et d'autre du palier 3 de centrage sur l'axe vertical de rotation 20.
    [0020] Comme la partie interne 11 du bras 1 prend appui sur l'embase 2 dans la partie centrale 43 du boîtier 4 de longueur réduite, le plan de jonction avec la partie externe pivotante 12 est plus rapproché que précédemment de l'axe vertical de pivotement 20 du bras 1 dont la plus grande longueur est, ainsi, constituée par la partie externe 12 qui s'étend au dessus de l'acrotère (E) pour dépasser à l'extérieur de la plateforme.
    [0021] Toutes les charges sont, ainsi, appliquées symétriquement et de façon équilibrée autour de l'axe vertical 20 en évitant les risques de blocage dus, souvent, aux effets de porte-à-faux. De plus, tous les mécanismes sont enfermés dans le boîtier 4 et ainsi, protégés contre les intempéries et les divers risques de pollutions.
    [0022] Par ailleurs, l'arbre 6 s'étend sur une longueur supérieure à celle du boîtier 4 entre deux extrémités dépassant à l'extérieur de celui-ci, respectivement une extrémité interne 61 sur laquelle peut être appliqué un couple de commande du pivotement de la partie externe pivotante 12, et une extrémité externe 62 qui traverse le plan du flasque fixe de jonction 51 et est soudée sur la partie centrale du flasque tournant 52, celui-ci étant muni d'un orifice central à section polygonale dans lequel s'engage l'extrémité 62, de section conjuguée, de l'arbre 6 qui sert, ainsi, d'une part à transmettre le couple de commande du pivotement appliqué sur l'extrémité interne 61 et, d'autre part, à reprendre la charge de la partie externe 12 pour la transmettre à la partie d'appui 11 par les deux roulements écartés 63, 64.
    [0023] Comme la charge supportée par la partie externe 12 du bras 1 est appliquée seulement sur l'extrémité externe 62 de l'arbre 6 et que celui-ci est maintenu centré sur l'axe horizontal 10 du boitier 4 par les deux roulements 63, 64, le flasque tournant 52 reste maintenu dans un plan perpendiculaire à l'axe 10, de même que le flasque fixe 51 sur lequel il est appliqué, ce qui permet d'éviter des frottements excessifs pouvant bloquer le pivotement..
    [0024] Comme le montre la vue de détail de la figure 6, pour permettre le passage de l'extrémité 62 de l'arbre de centrage 6, le premier flasque 51 comporte un orifice central 55 de même diamètre que le boitier cylindrique 4 afin d'être enfilé et soudé sur le coté externe 42 de celui-ci, au niveau du roulement externe 63. En cas de besoin, pour mieux assurer la solidarisation de l'arbre 6 avec la partie pivotante 12, une douille 56 enfilée sur l'extrémité 62 de l'arbre 6 pourrait être soudée sur le flasque tournant 52, autour de l'orifice central de celui-ci.
    [0025] Par ailleurs selon une autre caractéristique importante de l'invention, pour maintenir l'horizontalité de l'axe 10 du bras 1, le boîtier 4 est fixé, dans sa partie centrale 43, sur une pièce 8 de centrage sur l'axe vertical 20 de l'embase 2, constituée d'un tube cylindrique 80 qui est centré sur un axe perpendiculaire à celui du boîtier et peut être enfilé avec jeu sur une colonne cylindrique 21 à axe vertical, formant au moins la partie supérieure de l'embase 2.
    [0026] Cette colonne 21 est fermée, à sa partie supérieure, par une plaque 22 portant le palier de centrage 3 sur lequel prend appui le boîtier 4 et elle peut constituer l'ensemble de l'embase 2 qui est fixée et maintenue encastrée, à son extrémité inférieure, sur une plaque de base 23, appliquée et scellée sur la plateforme (B).
    [0027] Pour solidariser le tube 80 avec le boîtier 4, celui-ci est enfilé dans deux orifices circulaires alignés 81 ménagés à la partie supérieure du tube 80, au dessous d'une plaque de fermeture 82 et sur le pourtour desquels est soudée la paroi externe cylindrique 40 du boîtier 4.
    [0028] Par ailleurs, comme le montrent en détail les figures 5 et 7, pour assurer le centrage, sur la colonne d'embase 21, du boîtier 4 formant la partie interne d'appui 11 du bras 1, le palier axial 3 comprend, avantageusement, une bille unique 31 centrée sur l'axe 20 et reposant sur une cage à billes circulaire interposée entre une plaque supérieure de maintien des billes et une cuvette fixée sur le corps 34 du palier qui est encastré dans la plaque 22 de fermeture de la colonne 21 de l'embase 2.
    [0029] De préférence, la partie centrale 43 du boîtier 4 prend appui sur le palier 3 par l'intermédiaire d'une plaque transversale 45 soudée sur le tube de guidage 80 et placée légèrement au dessous de la partie inférieure de la paroi cylindrique 40 du boîtier 4, afin d'éviter un risque de déformation de celui-ci sous l'effet de cet appui ponctuel.
    [0030] On réalise, de la sorte, une répartition des charges de façon bien centrée sur l'axe vertical 20 de la colonne 2, ce qui permet, déjà, de réduire les risques de blocage de la rotation du bras 1 qui est maintenu à l'horizontale par le tube de centrage axial 80.
    [0031] Cependant comme on l'a indiqué, l'évolution actuelle de la technique conduit à une augmentation du poids de l'appareillage et, par conséquent, de l'effet de porte à faux appliqué sur le bras 1 et son tube de centrage 80.
    [0032] C'est pourquoi, pour réduire encore plus les risques de blocage de la rotation du bras 1, le tube de centrage 80, qui est enfilé avec jeu sur la colonne 21, prend appui sur celle-ci par l'intermédiaire de deux chemins de roulement horizontaux 9, 9', ménagés sur deux niveaux écartés en hauteur de la colonne 21 de l'embase 2.
    [0033] Comme le montre la figure 7, chaque chemin de roulement 9, 9' comprend une rangée de billes 91, 91', disposées jointivement le long de la périphérie de la colonne 21, entre deux collets circulaires 92, 93 écartés l'un de l'autre d'une distance correspondant au diamètre des billes 91 et constitués, chacun, de deux demi-couronnes soudées sur la paroi externe cylindrique 24 de la colonne 21.
    [0034] Les deux rangées de billes 91, 91' sont centrées, respectivement, sur deux plans P, P' perpendiculaires à l'axe 20 de la colonne 21 et écartés en hauteur d'une distance H permettant d'assurer le maintien à l'horizontale du bras 1, compte tenu de l'effet de porte à faux, grâce à la rigidité du boîtier 4, de la colonne 21 et de la pièce de centrage 8.
    [0035] Pour mieux résister aux efforts de renversement, le collet supérieur 93 du chemin de roulement supérieur 9 est plus épais que le collet inférieur 92, la disposition étant inversée pour le chemin de roulement inférieur 9'.
    [0036] Il serait possible de réaliser les chemins de roulements à billes 9, 9' de façon classique, les billes 91 étant maintenues dans des cages interposées entre les collets 92, 93. Cependant, pour ne pas augmenter la largeur de l'espace (e) entre la face interne 84 du tube 80 et la face externe 24 de la colonne 21, il est préférable que cette largeur corresponde, au jeu près, au diamètre des billes 91.
    [0037] Dans ce cas et selon une autre caractéristique de l'invention, les billes peuvent être maintenues simplement par adhérence dans une couche de graisse remplissant l'espace entre les collets 92, 93. Pour cela, le tube pourra être muni, au niveau de chaque chemin de roulement 9, 9', d'orifices 85, 85' permettant d'adapter un graisseur (non représenté) d'injection de graisse entre les collets circulaires.
    [0038] D'autre part, le tube de centrage 80 peut, avantageusement, être muni d'une pluralité de vis 83 à axe horizontal, qui prennent appui sur la colonne 21 de l'embase 2 pour bloquer le bras 1 en position de service par serrage des vis 83 et pour permettre sa rotation autour de l'axe vertical 20, en position légèrement desserrée.
    [0039] Par ailleurs, il faut prévoir une augmentation sensible du poids et des dimensions des appareillages qui devront être posés sur des plateformes souvent encombrées. De ce fait, les moyens de commande des mouvements du bras et de l'antenne pour rabattre celle-ci à l'horizontale et l'amener au dessus de la plateforme devront, non seulement, exercer un couple de pivotement correspondant au poids important des masses en mouvement mais, en outre, permettre un contrôle suffisamment souple et précis des déplacements de l'antenne pour le rabattement et le dépôt de celle-ci, en position d'entretien, dans un espace souvent resserré, compte tenu de l'encombrement de la plateforme.
    [0040] C'est pourquoi, selon une autre caractéristique importante de l'invention, le moyen de commande du pivotement est constitué par un réducteur à vis sans fin 7 fixé sur le coté interne 41 du boîtier 4 qui est fermé, à cet effet, par une plaque annulaire 44 munie d'oreilles latérales de fixation du réducteur 7, de la façon représentée sur la figure 3.
    [0041] De façon connue, ce réducteur 7 comprend, à l'intérieur d'un carter 70, une vis sans fin 71 engrenant sur une roue 72 à denture hélicoïdale qui est enfilée et calée en rotation par clavetage, sur une tige axiale 66 fixée sur l'extrémité interne 61 de l'arbre 6 et s'étendant dans le prolongement de celui-ci, à l'extérieur du boîtier 4.
    [0042] L'ensemble du mécanisme est placé entre les deux parois latérales 73 du carter 7 qui sont portées par des paliers 74 enfilés aux deux extrémités de la tige axiale 66.
    [0043] Une manivelle 75 ou un moteur permet, par rotation de la vis sans fin 71 et de la roue dentée 72, de commander de façon souple, précise et sans risque de blocage, le pivotement de la partie externe 12 du bras 1 et de l'appareillage 14, même en cas de poids important de celui-ci.
    [0044] Il est encore à noter que, par construction, tous les mécanismes de commande du pivotement de l'antenne sont enfermés dans le carter du réducteur 7 et, par conséquent, à l'abri des intempéries, ce qui permet d'éviter les risques de blocage.
    [0045] De façon particulièrement avantageuse, pour la réalisation d'un tel dispositif selon l'invention, les différents composants peuvent être d'abord fabriqués en atelier et assemblés pour essai. On dispose, ainsi, d'une part d'un bras complet comportant les deux parties 11, 12 reliées par les flasques 51, 52, ainsi que le tube de centrage 80 fixé sur le boîtier 4 et, d'autre part, de la colonne 21 équipée de la plaque de scellement 23, des collets de maintien des deux chemins de roulement, soudés sur sa face externe 24, ainsi que du palier de centrage 3 monté sur la plaque supérieure 22.
    [0046] Cependant, pour la mise en place du dispositif sur la plateforme, il est préférable que le bras 1 soit monté à l'avance sur la colonne 21, avant le transport sur le site.
    [0047] Pour cela, les deux chemins de roulement 9, 9' sont d'abord mis en place sur la colonne 21 en posant, entre les collets 92, 93 les billes jointives 91 qui sont maintenues par adhérence au moyen d'une couche de graisse. La colonne 21 ainsi équipée est, alors, enfilée dans le tube de centrage 80 du bras 1 jusqu'à ce que la bille 31 du palier 3 rencontre la plaque transversale d'appui 45 du boîtier 4.
    [0048] L'ensemble est, alors, solidarisé provisoirement au moyen d'une tige de blocage 25 dont les extrémités passent dans deux paires diamétralement opposées d'orifices 26, 86 qui sont percés, respectivement, dans la paroi 24 de la colonne 21 et la paroi 80 du tube de centrage et placés de façon à venir en coïncidence dans la position d'appui, sur le palier 3, du boîtier 4 avec le tube 80. L'ensemble est bloqué de façon amovible par des écrous vissés sur les extrémités filetées de la tige 25.
    [0049] La colonne 21 équipée de sa plaque de scellement 23 peut ainsi être transportée sur le site avec l'ensemble du bras de support 1, sans risque de perte des billes 91 des chemins de roulement 9, 9'. Après scellement de la colonne 21 dans la position requise sur la plateforme, la tige de blocage 25 peut être retirée.
    [0050] De préférence, l'organe 14 de support de l'antenne et les moyens 7 de commande du pivotement sont fixés sur le bras 1 de façon amovible et peuvent, donc être montés après le scellement, sur la plateforme B, de l'embase 2.
    [0051] L'antenne peut, alors, être fixée sur l'organe de support 14 du bras 1, puis placée en position de service, à l'extérieur de la plateforme.
    [0052] Bien entendu, l'invention ne se limite pas aux détails du mode de réalisation qui vient d'être décrit à titre de simple exemple et qui pourrait faire l'objet de variantes utilisant des moyens équivalents et entrant dans le cadre de protection défini par les revendications.
    [0053] En particulier, les différents éléments du dispositif qui vient d'être décrit à titre de simple exemple, peuvent être réalisés et assemblés de différentes façons afin de répondre au mieux aux exigences de l'opérateur, compte tenu des particularités du site choisi pour l'implantation de l'appareillage et en particulier de l'encombrement de la plateforme.
    [0054] La figure 8, par exemple, illustre le cas habituel d'un appareillage C fixé sur un organe de support allongé 14 qui est suspendu, le long de la façade F de l'immeuble, à l'extrémité 13 du bras de support 1. Ce dernier est bien centré, par le tube 80, sur la colonne verticale 21 formant l'embase et celle-ci est fixée, par la plaque inférieure 23, sur un plot de scellement 27 qui peut être placé à proximité de l'acrotère E ou, même, appliqué sur un acrotère incliné. La hauteur de ce plot 27 peut être réglée en fonction de celle de l'acrotère E.
    [0055] La longueur de la partie pivotante 12 peut donc être réduite et, comme indiqué plus haut, la partie d'appui 11, bien équilibrée et centrée par le palier 3 sur l'axe vertical 20 peut également être assez courte, compte tenu des charges appliquées. La longueur globale du bras 1 étant, ainsi, réduite, il est plus facile, après avoir placé l'antenne à l'horizontale par pivotement autour de l'axe 10, de la faire passer au dessus de la plateforme et de l'orienter vers une zone libre de dépôt à l'horizontale dont la position peut être choisie en fonction des possibilités. L'ensemble du dispositif peut, ainsi, être placé sur une plateforme relativement encombrée, par exemple par divers accessoires ou des cheminées entre lesquelles il sera possible de délimiter un espace libre en forme de rectangle allongé correspondant aux dimensions de l'appareillage.
    [0056] De même, en faisant varier la hauteur de la colonne d'embase 21, on pourrait régler le niveau du bras de support 1 par rapport à celui ce la plateforme, par exemple pour disposer de l'espace nécessaire à la mise en place de coffrets électroniques 18, de part et d'autre de l'embase 2.
    [0057] Mais d'autres dispositions sont également possibles, par exemple pour le montage, sur une plateforme B, d'un appareillage fixé sur un mât vertical qui pourrait être placé, non pas au bord d'une terrasse mais, éventuellement au milieu de celle-ci, entre des cheminées ou d'autres accessoires, ou même sur une toiture.
    [0058] Comme indiqué plus haut, le document FR 2 844 640 décrit une disposition de ce type dans laquelle, pour permettre le rabattement de l'antenne en position horizontale d'entretien, le mât de support vertical est relié à l'embase fixe par un organe de liaison articulé autour d'un axe horizontal.
    [0059] Or, comme le montre la figure 9, l'utilisation, dans ce cas, d'un dispositif de montage selon la présente l'invention pourrait apporter de nombreux avantages.
    [0060] En particulier, la répartition équilibrée des charges et l'utilisation d'un réducteur à vis sans fin pour commander le pivotement, autour de l'axe horizontal, du mât de support permettrait de commander le passage de la position verticale de service à la position horizontale d'entretien, de façon plus précise et sans avoir besoin d'un ressort pour compenser le poids de l'appareillage.
    [0061] D'autre part, comme il n'est pas nécessaire de placer l'antenne à l'extérieur de la plateforme, la longueur de la partie pivotante 12 du bras peut être très réduite, par exemple de l'ordre de 25 cm. Même s'il faut tenir compte des dimensions du réducteur 7 ou d'une fausse cheminée 100 entourant l'antenne C, l'ensemble pourrait être installé sur un espace de dimensions réduites, de l'ordre de 1 m2.
    [0062] De plus, la possibilité de rotation du dispositif autour d'un axe vertical permettrait d'orienter avec précision le bras de support 1 pour déposer l'appareillage en position d'entretien sur une zone libre de dimensions limitées, entre les divers accessoires encombrant la plateforme.
    [0063] Mais la figure 10 montre encore une autre possibilité intéressante d'application du dispositif selon l'invention.
    [0064] Comme on l'a indiqué, en effet, un tel dispositif est prévu, essentiellement, pour permettre, sans risque de blocage, le rabattement en position horizontale d'entretien d'un appareillage ayant un poids important.
    [0065] C'est le cas, en particulier, des appareillages de cinquième génération que l'on envisage d'installer maintenant. Or, pour éviter une multiplication des sites d'implantation des antennes, il serait intéressant d'utiliser, autant que possible, les mâts de support existant actuellement pour le réseau 4G.
    [0066] Pour cela, Il sera nécessaire de monter sur le mât de support deux antennes, respectivement 4 G et 5 G, placées côte à côte, dans un même plan et à la même altitude.
    [0067] La figure 10 montre une disposition de ce type.
    [0068] Dans l'exemple représenté, le dispositif de montage est du même type que dans le cas de la figure 9 et comporte, comme précédemment, un mât vertical 14 porté par un organe 13 de fixation sur l'extrémité d'un bras de support horizontal 1 comportant une partie externe 12 montée pivotante, autour de l'axe 10, sur une partie interne 11 constituée d'un boîtier 4 prenant appui sur l'extrémité supérieure d'une colonne d'embase 21 et solidaire d'une pièce tubulaire 8 de centrage sur l'axe vertical 20 de la colonne 21.
    [0069] Comme dans le cas de la figure 9, le mât 14 porte une antenne16 qui, dans le cas du réseau 4G, peut avoir une hauteur de 2,7 mètres environ. Pour développer un réseau 5G, le même dispositif va être équipé d'un second mât 14' parallèle au premier mât et relié à celui-ci par des entretoises 17 de maintien de leur écartement, sur lequel pourra être fixée une seconde antenne 16'.
    [0070] Pour le réseau 5 G, cette antenne 16' pourra, d'ailleurs, avoir une hauteur plus réduite, de l'ordre de 1m.
    [0071] Ces deux antennes coplanaires 16, 16' pourront, comme dans les dispositions décrites plus haut, être orientées par rotation du bras 1 autour de l'axe vertical 20, pour le réglage en Azimut ou bien par pivotement autour de l'axe 10 pour le réglage de Tilt. De même, la longueur globale du bras 1 sera déterminée en tenant compte de l'espace occupé par les deux antennes pour permettre la rotation de l'ensemble autour de l'axe vertical 20 et son rabattement en position d'entretien, compte tenu de l'encombrement de la plateforme.
    [0072] Par ailleurs, en allongeant la partie pivotante 12 du bras, il serait possible de faire passer les antennes 16, 16' à l'extérieur de la plateforme et de les faire descendre le long de la façade, de la façon représentée sur la figure 8.
    [0073] Comme précédemment, la hauteur du bras de support 1 au dessus de la plateforme pourra être déterminée de façon à disposer de l'espace nécessaire pour placer des coffrets électroniques 18 de part et d'autre de l'embase 2.
    权利要求:
    Claims (14)
    [0001] Dispositif polyvalent de montage d'un appareillage sur une plateforme, comportant un bras de support (1) s'étendant horizontalement à partir d'une embase (2) fixée sur la plateforme (B) et constitué de deux parties disposées dans le prolongement l'une de l'autre et centrées sur un même axe (10) sensiblement horizontal, respectivement une partie interne (11) prenant appui sur l'embase fixe (2) de la plateforme (B) et montée rotative sur celle-ci autour d'un axe vertical (20) et une partie externe (12) portée par la partie d'appui (11), montée pivotante sur celle-ci autour de l'axe (10) et munie, à une extrémité libre, de moyens (13) de fixation d'un organe allongé (14) de support de l'appareillage dans une position perpendiculaire à l'axe (10), des moyens de solidarisation des extrémités en vis-à-vis des deux parties (11, 12) du bras (1) comprenant deux flasques de jonction maintenus appliqués l'un sur l'autre par des moyens de serrage amovibles, respectivement un flasque fixe (51) monté sur une extrémité externe de la partie d'appui (11) et un flasque tournant (52) monté sur une extrémité interne de la partie externe pivotante (12) du bras (1), et des moyens (7) de commande du pivotement de la partie externe (12) du bras (1) autour de l'axe horizontal (10), après desserrage des flasques (51, 52), pour faire passer l'appareillage (14), d'une position verticale de service à une position horizontale d'entretien au dessus du niveau de la plateforme (B), caractérisé par le fait que la partie d'appui (11) du bras forme un boîtier creux (4) limité par une paroi rigide cylindrique (40) centrée sur l'axe horizontal (10) et s'étendant de part et d'autre d'une partie centrale (43) prenant appui sur l'embase fixe (2) par l'intermédiaire d'un palier (3) de centrage sur l'axe vertical (20) de rotation du bras, entre une extrémité externe (42) sur laquelle est monté le flasque tournant (52) et une extrémité interne (41) sur laquelle sont montés les moyens (7) de commande du pivotement, et que la partie pivotante (12) du bras est portée, après desserrage des flasques (51, 52), par un arbre de centrage (6) monté rotatif, autour de l'axe (10), sur deux paliers à roulements écartés (63, 64), prenant appui sur la paroi cylindrique (40) du boîtier (4), de part et d'autre du palier (3) de centrage sur l'axe vertical (20), ledit arbre de centrage (6) s'étendant axialement, dans le prolongement de la partie pivotante (12) du bras, sur une longueur supérieure à celle du boîtier (4), entre deux extrémités dépassant à l'extérieur de celui-ci, respectivement une extrémité interne (61)sur laquelle est calé en rotation le moyen (7) de commande du pivotement et une extrémité externe (62) passant dans un orifice central du flasque fixe de jonction (51) et fixée sur la partie centrale du flasque tournant (52) de telle façon que l'ensemble constitué par la partie pivotante (12) du bras (1) prolongée par ledit arbre de centrage (6) forme une pièce monobloc.
    [0002] Dispositif de montage d'un appareillage selon la revendication 1, caractérisé par le fait que les paliers à roulement (63, 64) d'appui de l'arbre de centrage (6) sur le boîtier (4) comprennent chacun une cage à billes interposée entre un anneau externe enfilé dans un alésage correspondant du boîtier (4) et un anneau interne enfilé sur un alésage correspondant de l'arbre de centrage (6).
    [0003] Dispositif de montage d'un appareillage selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé par le fait que le flasque fixe de jonction (51) forme une plaque annulaire soudée sur une extrémité externe (42) du boîtier (4), perpendiculairement à l'axe (10) de celui-ci et que la partie centrale du flasque tournant (52) est munie d'un orifice (55) à section polygonale dans lequel s'engage l'extrémité externe (62), de section conjuguée, de l'arbre de centrage (6), cette dernière étant soudée sur le pourtour de l'orifice central (55) du flasque tournant (52), de façon à solidariser l'arbre (6) avec la partie pivotante (12) du bras (1).
    [0004] Dispositif de montage d'un appareillage selon l'une des revendications 1, 2, 3, caractérisé par le fait que le moyen de commande de la rotation de la partie pivotante du bras est un réducteur à vis sans fin (7) monté dans un carter (70) fixé sur l'extrémité interne (41) du boîtier (4) et comprenant une vis sans fin (71) engrenant avec une roue (72) à denture hélicoïdale, qui est enfilée et calée en rotation sur une tige axiale (66) s'étendant au-delà de l'extrémité interne (61) de l'arbre de centrage (6) et dans le prolongement de celui-ci, à l'extérieur du boîtier (4).
    [0005] Dispositif de montage d'un appareillage selon la revendication 4, caractérisé par le fait que l'extrémité interne (41) du boîtier (4), est fermée par une plaque interface (44) comprenant une partie centrale fixée sur l'extrémité interne (41) du boîtier (4) et deux oreilles latérales (45) sur lesquelles peut être fixé, de façon amovible, le carter (70) du réducteur à vis sans fin (7).
    [0006] Dispositif de montage d'un appareillage selon l'une des revendications 4 et 5, caractérisé par le fait que la roue (72) et la vis sans fin (71) du réducteur (7) sont placées entre deux parois latérales (73) du carter (70) qui sont montées rotatives sur des roulements (74) enfilés aux deux extrémités de la tige axiale (66).
    [0007] Dispositif de montage d'un appareillage selon l'une des revendications précédentes, dans lequel au moins la partie supérieure de l'embase (2) est en forme de colonne cylindrique (21) centrée sur un axe vertical (20), caractérisé par le fait que le boîtier (4) formant la partie interne d'appui (11) du bras est fixé, dans sa partie centrale (43), sur une pièce de centrage axial (8) formée d'un tube cylindrique (80) centré sur un axe perpendiculaire à celui du boîtier (4) et venant s'enfiler avec jeu sur la colonne cylindrique (21) de l'embase (2) qui est fermée, à sa partie supérieure, par une plaque (22) portant le palier (3) de centrage vertical du bras (1) sur lequel prend appui le boîtier (4).
    [0008] Dispositif de montage d'un appareillage selon la revendication 7, caractérisé par le fait que le palier (3) de centrage vertical du bras de suspension (1) comporte une bille porteuse unique (31) prenant appui sur une face centrale inférieure (45) du boîtier creux (4) et reposant sur un roulement à billes monté sur la plaque de fermeture supérieure (22) de la colonne (21) de l'embase (2).
    [0009] Dispositif de montage d'un appareillage selon l'une des revendications 7 et 8, caractérisé par le fait que le tube de centrage (80) prend appui sur la colonne (21) par l'intermédiaire d'au moins deux chemins de roulement horizontaux (9, 9') ménagés sur au moins deux niveaux écartés en hauteur et interposés entre la face cylindrique externe (24) de la colonne (21) et la face interne (84) de la paroi du tube de centrage (80).
    [0010] Dispositif de montage d'un appareillage selon la revendication 9, caractérisé par le fait que chaque chemin de roulement (9) comprend une série de billes jointives (91) disposées sur la périphérie de la colonne (21) entre deux collets circulaires (92, 93) soudés sur la face externe (24) de celle-ci et s'étendant horizontalement sur deux niveaux écartés d'une hauteur correspondant au diamètre des billes (91)
    [0011] Dispositif de montage d'un appareillage selon la revendication 10, caractérisé par le fait que, dans chaque chemin de roulement (9), l'espace entre les collets (92, 93) est rempli d'une couche de graisse de maintien des billes (91) par adhérence.
    [0012] Dispositif de montage d'un appareillage selon l'une des revendications 7 à 11, caractérisé par le fait que le tube cylindrique (80) constituant la pièce de centrage axial est muni, à sa partie supérieure, de deux orifices circulaires alignés (81) dans lesquels est enfilée et soudée la paroi cylindrique (40) du boîtier (4), ce dernier prenant appui, dans sa partie centrale (43), sur le palier-de centrage vertical (3), par l'intermédiaire d'une plaque transversale (45) soudée sur le tube de centrage (80) et passant légèrement au dessous de la paroi cylindrique (40) du boîtier (4), de façon que ce dernier ne risque pas d'être déformé par les efforts d'appui sur le palier (3).
    [0013] Dispositif selon l'une des revendications 7 à 12, de montage sur une plateforme (B), d'un appareillage comportant au moins deux antennes placées l'une à coté de l'autre caractérisé par le fait qu'il comprend au moins deux organes parallèles (14, 14') écartés l'un de l'autre, de support des antennes, respectivement un premier organe allongé (14) de support d'une première antenne (16) formant un mât fixé sur l'extrémité (13) de la partie pivotante (12) du bras (1) et un second organe allongé (14') de support d'une seconde antenne (16') qui est porté par le premier organe de support (14) et maintenu écarté de celui-ci par des entretoises (17).
    [0014] Procédé de mise en place, sur une plateforme, d'un dispositif de montage d'un appareillage selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait, après la construction d'une embase (2) ayant une partie supérieure en forme de colonne (21) et comportant, à sa base, une plaque (23) de fixation sur une plateforme (B), ainsi que d'un bras de support (1) comprenant une partie pivotante (12) de support de l'appareillage et une partie d'appui (11) formée d'un boîtier rigide (4) fixé sur un tube de centrage (80) qui est équipé, à l'avance, de deux chemins de roulement écartés (9, 9'), ladite colonne (21) est enfilée dans le tube de centrage (80) et solidarisée de façon amovible avec celui-ci, l'ensemble est transporté sur le site de montage de l'appareillage et l'embase (2) est, alors, fixée sur la plateforme (B) par sa plaque (23) puis désolidarisée du tube de centrage (80), le bras (11, 12) étant, alors prêt pour la mise en service de l'appareillage.
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